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ainsi va ma vie !

5 juillet 2004

hum...

le fait...

Dès que je l'ai appris, j'ai tout de suite décidé de me faire mal.
L'après-midi, j'avais rendez-vous avec une amie et des potes à elle. Je devais me lâcher, m'amuser, c'est ce que je lui ai fais croire, mais je me sentais mal et n'arrêtais pas d'y penser. Le lendemain, je suis restée chez moi, toute seule.
Et le lundi qui suivait j'ai sû de quoi je me priverais, d'une chose qui est importante à la vie, la nourriture. Prétextant un mal au ventre, je me suis privée. Pendant des semaines, cherchant tous les jours de nouvelles excuses.
Personne ne s'en rendait compte.
J'étais mieux, je ne pensais même plus à la cause de mon malaise et ne mangeais plus pour mon bien être. Je m'amusais, sortais, mais c'était de plus en plus compliqué de le cacher. J'avais perdu une dizaine de kilos en 2 mois...
Mes amis s'en appercevaient quand ils voyaient que je ne mangeais pas chez eux, et, ils m'appelèrent l'"anorexique", mais cela ne me faisait ni chaud, ni froid... Et je suis allée encore plus loin quand un garçon de ma classe, sachant que je ne me nourrissais pas,  me traita de "grosse". Ce mot qui n'était pourtant pas celui qu'on dirait de moi, changea mon anorexie. Je mangeait plus, pour ne pas qu'on s'en rende compte à nouveau, mais à la place, je me faisait vomir. Et je l'ai fait pendant un an. Quand ma melleure amie a eu confirmation de ce que je faisais, elle a décidé de m'aider, elle m'invita à passer deux semaines chez elle, pour réapprendre à bien manger.
Cela s'est bien passé, mais je le fais toujours, même si c'est beucoup plus rare...
Maintenant, je sais que c'est véritablement quelque chose de mal, alors j'éssaie d'arréter.

la version "sensations"....

Voici un aperçu rapide de se que j'ai ressentis pendant cette période, c'est vérédique  :
ce tiraillement constant du côté de mon estomac était devenu une véritable présence, un vide constant, une brêche que j'ouvrais dans mon corps, avec le sentiment de tout dominer, de savoir exactement ce que je faisais et où j'allais. Ne plus manger ou manger moins me procurait une brûlure exquise au ventre, comme une attente que je savais pouvoir combler quand j'en aurais le désir. Bientôt, la brûlure m'est devenue plus délicieuse que la satisfaction. J'avais le sentiment d'être habitée. Je n'étais plus du plein recouvert de peau. Je découvrais en moi des abîmes inexplorés, tout un monde d'attentes, d'espaces infinis qui ne m'effrayais pas le moins du monde, peuplés qu'ils étaient par d'obscurs gargouillis...
Comprenez moi...

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5 juillet 2004

voilà!

c'est mon troisième blog, pour certain passage de cette vie de *****, j'ai repris certain écris des précedents,
à vous de les juger!!!
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